Le Président directeur
général d’une importante société française de services ayant des effectifs
proches de 3000 personnes avec des filiales et représentations dans de nombreux
pays, m’a confié une mission pour
évaluer le ressenti de ses cadres sur l’organisation, leurs projets pour
l’avenir et lui faciliter ainsi à mieux
connaitre l’état d’esprit général dans son entreprise.
Commerçant remarquable,
ayant un fort charisme, après avoir présidé le syndicat professionnel de son
métier pendant de nombreuses années il a réussi à conduire son entreprise parmi
les plus performantes dans sa spécialité. Bien que très direct dans ses relations
avec chacun de ses responsables il a eu le sentiment, pas clairement exprimé,
que la distance avec la réalité vécue par ses équipes réduisait sérieusement la
proximité, la vérité et la nature de ses contacts avec ses collaborateurs. Il a
eu une prise de conscience, si ce n’est d’un malaise, mais d’un inconfort réel
et croissant de l’ensemble de son personnel réduisant peut-être la qualité des
services et l’image de l’entreprise.
Inquiet et réaliste il
a décidé qu’il fallait faire une démarche qui rassemble et n’inquiète pas. Il
ne savait pas en me rencontrant ce qu’il voulait faire ! Après plusieurs
entretiens longs et approfondis sur son mode de management et les résultats
qu’il en analysait il s’est rapidement convaincu de la nécessité de plonger
dans les préoccupations et les attentes de ses principaux collaborateurs.
J’ai alors proposé une
démarche jugée originale et innovante ; elle consistait à rencontrer
individuellement les 50 premiers responsables de l’entreprise. Le thème proposé
par le Président était : « Quels sont vos facteurs de progrès pour assurer au
mieux votre mission tant en ce qui concerne vos équipes et les moyens mis à
votre disposition par l’entreprise. » Cette mission a été reçue comme un acte positif de la
direction générale qui s’assurait ainsi d’une cohésion de ses dirigeants par un
dialogue ouvert et une démarche structurée.
La mission a été
conduite sur plusieurs mois. Elle a permis
une large concertation avec et entre les principaux responsables. Elle
s’est conclue par un rapport individuel soumis et parfois amendé préalablement
avec chacun des responsables rencontrés.
Un rapport de synthèse a ensuite été soumis au Président qui en a tiré le
meilleur ensuite avec l’ensemble de ses cadres.
Il ne s’agissait pas d’un audit d’évaluation. La mission a été ressentie sans restriction aucune comme un progrès collectif facilitant la vie de chacun et améliorant le climat général, par l’instauration d’un dialogue voulu par la direction générale et pleinement accepté par le personnel.
Faciliter une expression individuelle simple et directe est toujours un facteur de progrès et une démarche d’unité.
Il ne s’agissait pas d’un audit d’évaluation. La mission a été ressentie sans restriction aucune comme un progrès collectif facilitant la vie de chacun et améliorant le climat général, par l’instauration d’un dialogue voulu par la direction générale et pleinement accepté par le personnel.
Faciliter une expression individuelle simple et directe est toujours un facteur de progrès et une démarche d’unité.
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